Réaliser ses voeux APSA MASTER 1 jusqu'au 15 septembre
Physiologie : Athlétisme, running et trail
Courses sur piste, puis courses sur route et enfin courses de montagne et trails... autant d’environnements différents qui traduisent une évolution tendant vers des milieux de moins en moins codifiés et de plus en plus incertains et variables. L’aléa majeur et fondamental se manifeste notamment au travers de l’apparition des dénivelés (positifs et négatifs). L’engouement pour ces nouvelles formes pratiques peut être chiffré. Plus de 250 000 licenciés à la FFA et une forte progression des licences « athlé santé », en passant par des centaines de milliers de coureurs sur route (plus de 40 000 participant(e)s au seul Marathon de Paris), à près de 6 millions de pratiquants de course à pieds rien qu’en France (estimation) ; courir reste l’activité athlétique de prédilection à la portée de chacun(e) et aux multiples vertus : entretien de la santé ou dépassement de soi, sollicitation cardiaque/rééducation, affinement de la silhouette, raffermissement, socialisation, etc.
Dans ce contexte, où le chronomètre est relégué au second plan, les trails ont actuellement la part belle. En effet, la variabilité d’une course à l’autre, les distances non codifiées et surtout des dénivelés successifs qualifient désormais les courses de la manière suivante : x km avec x mètres de dénivelés positifs/négatifs. Cette nouvelle composante « dénivelé » devient fondamentale. Et justement, c’est l’objet d’étude de notre travail de recherche. Quelles sont les différences ou similitudes physiologiques entre une course en montée et une course en descente ? Le recueil des données physiologiques et métaboliques (fréquence cardiaque, lactatémie, VO2, VE, etc.) sont autant d’indicateurs qui apporteront des éléments de réponse à nos questions.
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